01 _ Books
VIVECA STEN
CHAMBRE 505
Si je n'avais pas découvert Une écharpe dans la neige dans la traduction de René Cassaigne avant de lire Chambre 505, il est fort probable que les romans de Viveca Sten n'auraient jamais trouvé leur place sur ma table de chevet.
La traduction d’Amanda et Anna Postel m’a tellement déçue que si le prochain roman est confié à ce duo, je passerai mon tour — ni achat, ni lecture.
Jusqu’à cet incident, je ne prêtais guère attention aux traducteurs — une négligence regrettable. Je réalise désormais à quel point leur travail est essentiel, sont eux avec leurs talents qui réussissent à nous faire vivre la beauté des mots écrit dans une autre langue.
À propos du roman Chambre 505, j’ai été séduite par le sujet, la finesse de l’intrigue et la manière dont l’auteur construit sa pensée. On y retrouve le tandem d’enquêteurs Hanna et Daniel, officiers de police à Åre, une charmante station de ski nichée au cœur de la Suède. Charlotte Wretlind, femme d’affaires influente, est retrouvée assassinée dans la chambre d’hôtel où elle séjournait, alors qu’elle s’apprêtait à conclure un contrat immobilier d’envergure.
Au fil des pages, les fausses pistes s’entrelacent, les suspects se multiplient, et l’ombre du doute plane sur chacun. Un second meurtre, puis un enlèvement viennent bouleverser le récit, nous entraînant dans un dédale où deviner le coupable devient un véritable casse-tête.
Bientôt
La liste
La liste des livres qui attendent leur tour:
Marc Levy - La librairie des livres interdits
Patrick Autréaux - L’Époux
John Le Carré – Le tunnel aux pigeons
Ernest Hemingway – Paris est une fête
Emuna Elon – Une maison sur l’eau
Alan Hollinghurst – L’affaire Sparsholt
Gautier Battistella - Chef
Viveca Sten - Chambre 505
Yvan Leclerc – Gustav Flaubert et Michel Levy
Pierre Lemaitre - Un avenir radieux
Fred Vargas - Cinq franc pièce
Albert Camus – Maria Casarès – Correspondance
Guillaume Musso - Quelqu’un d’autre
Gilles Legardinier – Mon tour de manège
Léa Veinstein - J’irai chercher kafka
Claire Berest – L’épaisseur d’un cheveu
Donato Carrisi – La maison sans souvenirs
Emma Stonex – Les gardiens du phare
Mathias Malzieu – L’extraordinarium
Maxime Chattam – Lux
Colson Whitehead – L’Intuitionniste
Joel Dicker - Un animal sauvage
Dan Chaon-Somnambule
Tana French – Les lieux infidèles
Alex Michaelides – Furie
David Foenkinos – La vie heureuse
Guillaume Musso – Quelqu’un d’autre
Niko Tackian – Triangle noir
Sophie Rouvier – Et puis la foudre
Patricia Highsmith - Cher monsieur vos jours sont compter
Philippe Torreton - Un cœur outragé
David Mitchell – Cette maison
<< Non, mais pince moi, je rêve>>
Pas loin du pub Renard-et-Mâtins il y a une petite ruelle, Slade Alley, qui sillonne entre deux imposants murs de brique. Lors d'une soirée particulière, à une date précise, une minuscule porte en fer noir apparaît sur l'un de ces murs. Si, par un mystérieux et subtil procédé de télépathie, tu as reçu une invitation, tu pourrais avoir la chance de la découvrir et d'accéder à la propriété de Slade House.
Ici, tu es accueilli par un inconnu qui t’invite à entrer. D’abord, tu ne souhaites plus partir, plus tard tu ne peux plus le faire. Chaque invité possède un don dont les hôtes on besoins. Ce qui se déroule à l’intérieur de cette maison est étrange, mystérieux, mais si tu parviens à en percer le secret, il sera déjà trop tard.
C’est l’histoire de deux jumeaux maléfiques, Norah et Jonah, qui commence loin dans le temps il y a plus de cent ans. Orphelins, sont initiés depuis leurs tendre enfance à des pratiques ancestrales arabe, de magie, télépathie et plus encore. Les deux convoitent à ce que l’humanité désire depuis toujours …
LE JEU DES SI
de Isabelle Carré
< JOHATSU>
Elizabeth est une actrice de théâtre. Elle plonge presque chaque jour dans la peau d'une autre. Elle s'évapore du monde réel vers une monde de songe, un songe réveillé, elle invente la vie d'Emma.
Cette existence empruntée agit comme une barrière psychologique, lui offrant une protection contre le poids de sa vie quotidienne. On découvrira Elizabeth à travers les aspirations et les désirs d’Emma. Ella évoque le confinement lié au COVID, la trahison de son mari, son envie d’aventure et des voyages, ses fantasmes ainsi que le courage de tout abandonner derrière elle.
Tout reste une théorie jusqu'aux deux dernières pages. Selon moi, c'est à ce moment-là que le roman devrait véritablement débuter, plutôt que de s'arrêter.
JOHN BOYNE
LE SYDROME DU CANAL CARPIEN
C'est le deuxième roman de John Boyne que je vous suggère. Encore une fois je suis émerveillée par l'écriture parfait, par son style d'humour impeccable. J'ai ris et j'ai ris, à chaque phrase un plaisir.
C'est un roman qui rentre dans mon TOP THEN.
La famille Cleverley, père George, mère Beverley, le fils aîné Nelson, la fille Elizabeth et le plus jeune Achille, ont tous un problème, leur côte de popularité sur les réseaux sociaux.
Toutes les moyennes sont bonnes pour avoir de like sur Twitter.
George, 60 ans, animateur très connu de la BBC, un peu frustré par une situation dans la sale d’attente de son avocat, lance un Twit ambiguë qui veut être un mot de félicitation et encouragement. Sa fille vipère sur les réseaux sociaux interprète de travers ses propos seulement pour créer la controverse et grimper les nombres de ses likes.
Les likes elle les obtient mais en même temps la vie de son père commence sa chute.
Aucun de membres de cette famille n’est épargner. Quand tout a l’air de bien aller, ils s’enfoncent de plus en plus jusqu’à l’apothéose.
Jolie final.
Et n’oublier pas de lire les remerciements, après le point comme d’habitude chez Monsieur Boyne vous riez, et riez, et riez encore.
J’aime vous présenter un roman avec une citation, une phrase que je trouve qu’elle représente le point zéro ou l’essence de l’histoire. Pour < Le syndrome du canal carpien > j’ai trouvé qu’Hashtag c’est le meilleur résumé. Par contre je ne peux pas ne pas vous faire un peu rire avec une citation : ‘‘Willis fronça les sourcils, la minuscule cervelle perdu dans le Grand Canyon qui lui servait de crâne moulina pour trouver une réponse’’ .
SARAH BOUASSE
PAR LE BUT DU NEZ
<<Pour sentir vraiment, il faut se taire. Pire, il faut écouter.>>
On respire, on sent millier des fois par jour, mais on fait sérieusement attention aux odeurs qui nous entourent?
Si je vous demande à quoi sent votre ville, votre quartier ou votre village, là où vous vivez, vous savez me dire?
La première fois que j’ai réalisé qu’une ville a sa propre odeur, c’était à Chicago. Mis à part que j’adore cette ville, son odeur m’a fasciné. En mois de mai, Chicago sent l’acacia en fleurs, la térébenthine ou l’huile noir industriel, au métro, à l’eau et au bon parfum. Toutes les femmes qui vivent à Chicago sentent le bon parfum. Ce mélange olfactif ajouter à l’architecture et à la gentillesse humaine, nous rendent accro.
Si vous lisez < Par le but du nez> de Sarah Bouasse, vous remarquerez les merveilleuses explications sur l’odorant. Le lien unique qu’il a avec notre mémoire, le fonctionnement anatomique de notre nez - cerveau.
Elle ouvre la porte de nouveau à une des nos sens qu’on a oublié, ou qu’on ne considère plus important ou essentiel comme dans le passé, quand il était assez important de la même manière pour tous les mammifères.
Pourquoi on aime plus une odeur ou une autre, pourquoi on ne sent plus notre parfum sur la peau, pourquoi on ne sent jamais notre odeur corporelle, beaucoup des questions avec des réponses tout à fait inattendues.
Sarah Bouasse nous parle de cette relation étroite entre l’humain – l’odeur – sa culture, ses traditions, ses rutines, la culture olfactive de pays. On apprend sur les molécules odorantes, sur les sociétés de composition, sur les molécules de synthèse, sur l’opopanine, ou l’helvétolide, sur la note de tête ou de fond, et tout ça dans un langage facile et épuré, drôle, qui va sentir merveilleusement bon sur toute la longueur du livre.
Meurtre dissimulé ou accident de ski?
Des secrets du passé enfouis, des mensonges, des non-dits, une histoire qui a les racines loin dans le temps, dans une station de ski huppée La Madière, dans les Alpes français.
L'histoire alterne entre deux époques : en 1998, où deux frères, Will et Adam, emmènent leurs petites amies pour des vacances qui tournent mal, et en 2020, où deux couples passent un Weekend dans un chalet de luxe.
Hugo et Rita semblent vraiment déterminés à impressionner Simon! Louer un chalet coûteux peut être une stratégie audacieuse pour attirer l'attention d'un investisseur potentiel.
Les interactions entre les familles, les aventures sur les pistes et les moments de détente dans le chalet, le confinement pendent une grosse tempête de neige peut vraiment mettre les nerfs à rude épreuve. La tension devient palpable.
En final les secrets sont révélés, les meurtres sont élucidés et le meurtrier en quette de vengeance pas comblée. On attend une suite? Peut-être.
« Cette rencontre imprévue avec Anton et Daniel est peut-être le germe d’un nouveau départ dont elle n’oserait même pas rêver »
Dans les rues enneigées d'Åre, le mystère plane aussi lourdement que le brouillard matinal. Hanna Ahlander, ébranlée par les récents bouleversements de sa vie personnelle et professionnelle, se retrouve plongée dans une enquête complexe ou les apparences sont trompeuse, surtout dans une communauté où tout le monde se connaît.
La disparition d'Amanda Halvorssen, une jeune fille apparemment sans histoires, secoue la communauté tranquille de cette petite ville suédoise. Alors que les soupçons et les secrets commencent à émerger, Hanna utilise ses compétences de policière pour démêler les fils d'une affaire qui semble de plus en plus compliqué. Entre les pistes de ski silencieuses et les ruelles enneigé, chaque indice pourrait être la clé pour résoudre ce crime. La découverte du corps d'Amanda ne marque que le début d'une quête de vérité qui mettra à l'épreuve la détermination et l'intégrité de Hanna, Anton et Daniel dans un lieu où chaque visage familier pourrait cacher un assassin. Chaque interaction, chaque témoignage recueilli pourrait être la pièce manquante du puzzle.
Viveca Sten a cette capacité unique de développer les histoires personnelles des personnages, les détails de la vie quotidienne avec les tensions d'une enquête, ce qui rend ses livres à la fois réalistes et impossibles à lâcher.
« Tant que vous n’avez pas vu quelque chose ou quelqu’un mettre votre enfant en danger, vous n’avez pas connu la peur. »
Crete, New York à la fin des années ’80.
Dans une communauté hippie, deux jumeaux Moonbeam et Mushroom, 2 ans, libres et insouciants, sont kidnapper par leur père. Alicia leur mère est exécuter de sang-froid.
2013 la chaîne démarre, ou peut-être continue seulement. L’enfant est kidnappé, les parents doivent payer une rançon, et kidnapper un autre enfant, son propre gamin est relâché quand les autres parents ont payer la rançon et ont kidnapper eux aussi à leur tour un enfant.
Diabolique et bouleversant. Une minute dans la peau de Rachel et ont devient dingue.
Rachel n’a rien d’une guerrière, mais quand sa fille Kylie est en danger et traumatiser, rien au monde ne l’empêche, même le cancer qui la ronge d’intérieur, de faire tout pour sauver sa fille. Elle a l’aide de son ex beau-frère, Pete, un ex-marins dépendant d’héroïne, troublé, sans emploi et presque itinérant, mais avec un immense cœur.
X, le cerveau de la chaîne, n’a pas de pitié, sociopathe, un QI de génie, egocentrique, dirige le réseau avec une main de fer. Quand le cellulaire prépayer sonne on sait que c’est X, et il n’y a pas des bonnes nouvelles.
X peu demander de tuer, de voler, d’espionner, l’emprise sur les gens est grande et insidieuse. La peur nous amène à faire des folies. Et jusqu’où? Un parent est prêt à tout pour protéger son gamin, mais peu on le courage de sortir de La chaîne souvent avec le prix de leurs vies.
John Boyne L’Audacieux Monsieur Swift
« Tous ce gens qui passent. Qui sont-ils? D’où viennent-ils? Que font-ils? Quels secrets cachent-ils? »
John Boyne
John Boyne est un magicien des sentiments, un exceptionnel auteur, qui dans son roman - L’audacieux monsieur Swift - nous promène à travers toutes les sentiments humains. De la haine, à la pitié, de l’amour aux larmes et au rire, il te retourne il te malmène, les sentiments s’inversent ils changent on ne sait plus où on est, qu’est-ce qu’on doit sentir. À la fin quand on lit le point, un accès de rire joyeux? Ironique? Nerveux? J’ai aucune idée … mais on rit.
S’il faut définir ce roman par une image, la première qui me viens en tête c’est le serpent qui avale sa queue. Il a une structure intéressante basé sur la chiffre trois, trois chapitres, trois styles différents, trois romans publiés par le personnage principal. C’est la première fois que je rencontre un auteur qui dans le même roman utilise des styles diffèrent d’écriture comme il été écrit à plusieurs mains.
Maurice Swift, le personnage, est un bel escroc sentimental, un manipulateur arrogant, froid et calculée, intéressé et narcissique.
Pour Maurice toutes les moyennes sont bonnes pour réussir, il n’est pas attachant, il est énervant et détestable dans sa jeunesse, un ridicule comique une décrépitude à la vieillesse.
L’histoire commence au Berlin Ouest en 1988. Maurice est serveur dans un bar, il est beau jeune et conscient de sa beauté et de l’effet qu’il a sur les autres. Enrich Ackermann, écrivain et professeur à Londres a la malchance de tomber amoureux de lui, de lui ouvrir des portes, de l’encourager de lui fournir sur un plateau son Histoire.
Sa vie est tracée d’avance.
A chaque rencontre Maurice charmeur, attire, prend, détruit, vole s’enfuit.
Il y a un seul chose que je vous dévoile encore, la vengeance s’appelle Theo Field. Vous ne deviniez rien jusqu’à la dernière page. Magistral.
Ne manquer pas de lire - L’audacieux monsieur Swift – de John Boyne.